Le colis des 10 ans de blog est bien arrivé chez Ysabelle, oh yeah!
Je commence par vous montrer une nouvelle édition du coussin "blooming quilt" comme ici (ou en version patchwork, là déjà). Une fois encore, la technique éprouvée est simple, mais se mérite en temps passé, et toujours le plaisir de voir le résultat prendre forme! D'ailleurs, je veux absolument en coudre un pour MON canapé... toujours cette histoire de "cordonniers les plus mal chaussés" :)
Je suis partie de ce p'tit bout rock, clin d'oeil "serpentin" du tissu Frida Kahlo et le reste en déclinaison de bruns, bleus et gris, avec quelques morceaux de soies sauvages...
Et pour le dos, une cotonnade renards de Mondi@l Tissus et deux boutons nacrés!
Le reste du colis? Dans un prochain post :)
Un focus sur la proposition musicale du jour : j'ai entendu ce vieux morceau sur FIP en préparant le colis, puis, comme à mon habitude, j'ai cherché les paroles pour en extraire un morceau pour titrer mon message du jour et c'est en creusant que j'ai découvert le thème de cette chanson, l'excision et le rôle des femmes de l'entourage des excisées, bien éloigné du ton primesautier que j'y entendais dans mon écoute "yaourt". Parfois, la pop music est plus réflexive qu'il n'y parait, voilà.
[EDIT du 7 octobre : le lien vers l'épingle pinterest ne fonctionne plus, voici l'endroit où vous pourrez trouver le tuto : chez Hey let's make stuff]
Un an. Un an que j'ai coupé les pièces et commencer l'assemblage. Un an (ou presque) que je vous en parle en disant "ça y est, ça arrive". Une première fois là, puis ici encore, jusqu'à cette fois où vraiment, j'avais l'impression que j'y étais presque, et dernièrement quand je vous ai annoncé qu'elle était finie. Bref, cette robe est une arlésienne. D'ailleurs, quitte à pousser les choses à leur paroxysme, et par je ne sais quel tour de passe passe, si je n'avais pas lu hier midi le message de Dame Pique pique qui parlait du défi... j'aurais oublié de publier (les photos n'étaient toujours pas faites), vous y croyez?
Un an. C'est un délai que je trouve intéressant parce que cette année, j'ai appréhendé la couture de manière différente, travaillant à tâtons sur les modifications spécifiques à ma silhouette, testant des finitions, prêtant attentions aux détails... Bref, entre le moment où j'ai coupé et celui où je l'ai terminé, nul doute que mes choix auraient été différents.
Ce patron Mc Call's n° 6696 est un vrai coup de coeur, suite à cette épingle. Je suis entrée chez Améthyste avec l'idée précise d'un chambray sobre, mais c'était sans compter avec les tentations de cette caverne d'Ali Baba et mes goûts parfois extravagants, et je suis ressortie avec ce tissu japonais aux chats noirs et fleurs dorées, pas la même robe, c'est sûr... La prise de mesure m'a menée sur une taille 10, avec un buste bonnet A/B (une découverte précieuse, ce double gradage selon la taille poitrine!!!). Après, si je me fie à ma mémoire, j'ai allongé le buste de 2/3 cm pour joindre ma taille naturelle, j'ai un peu rétréci le dos. Les choix différents que je ferais maintenant? je graderais la ceinture une taille au-dessus pour une meilleure aisance, je rétrécirais un peu plus encore le dos avec un tissu qui a une belle tenue mais manque de souplesse, et, mais j'aurais eu du mal à m'en rendre compte avant puisque c'est la toute première fois que je couds un col de chemise (j'avais une trouille monstre du challenge, et je suis très fière de cette grande première), ce col est un peu haut et me gratouille les cheveux (ça se diminue, un col de chemise??).
Première fois aussi pour les bandes de boutonnières, et franchement, les explications du patron Mc Call's m'ont semblée assez claires (si ce n'est que j'ai dû oublier lors de la découpe d'ajouter 2/3 cm comme sur le buste... heureusement, j'ai pu arranger les choses avec les marges de couture, catastrophe évitée).
Par contre, j'ai frémi jusqu'à la dernière boutonnière cousue et coupée au découd'vite, j'aurais très mal vécu l'accident!!! J'ai poussé mon plaisir et le souci du détail jusqu'au bout en utilisant des boutons recouverts qui se fondent littéralement dans la robe. Pour cette robe, j'ai tenté des choses, certaines ayant mieux réussies que d'autres : le recouvrement de bouton n'en fait pas partie, j'ai galéré avec les boutons métal sans outil spécifique. La bonne idée qui sauve tout, c'est que les Mouchettes (l'association de créatrices professionnelles dont je fais encore partie amicalement) mettent à disposition une machine miracle qui m'a permis de faire ces si jolis boutons en un clin d'oeil (ou presque)...
J'ai mixé les modèles : le haut D avec le bas B, sans les passants, ces manches mousquetaires me faisaient trop envie! Et en plus, il s'agit aussi d'une robe à poches, comme j'aime! Bon, niveau embu des manches, j'ai résorbé tant que j'ai pu, mais quelques petits plis subsistent (heureusement dissimulés au creux des motifs).
Je vous l'avais déjà montré, j'ai utilisé la technique du "hong kong finish" pour que les finitions intérieures soient nickels... accompagnées de kilomètres de couture à la main : franchement, c'est long, mais je reconnais que ça vaut le coup de se donner de la peine au vu du résultat, je suis fière comme Artaban!
Oui, voilà, je suis très fière de cette réalisation, qui m'aura pris du temps, des neurones, de la concentration, mais qui m'aura aussi beaucoup appris (en couture et en patience). Je la porte avec un plaisir non dissimulé, moi qui croyais que l'imprimé me freinerait (pour la blague, je l'ai même déjà mise une première fois au travail et... why not?), et je trouve que ce type de silhouette, de longueur de robe, me convient bien. Oui oui, minute auto-congratulation : malgré les petites imperfections, je trouve que j'ai franchi un cap dans ma couture et j'ai très envie de récidiver (après quelques projets moins prises de tête quand même) et de me lancer de nouveaux défis qui ne m'auraient jamais tenté auparavant : des chemises, ce fameux safran D&D que je veux adapté à mes mensurations... Et puis, je rêve toujours d'une version chambray (et celle du papillon vue ces derniers jours a renforcé mon envie!).
Bravo à toutes celles qui auront eu le courage de lire jusqu'au bout et qui auront résisté à l'avalanche de photos (je vous l'ai dit que j'étais fière de moi?)!!! Je suis tellement contente de partager enfin tout ça avec vous, surtout celles qui m'ont soutenu dans les étapes de mon périple, merci :) et surtout en ce jour du défi 27!
Avant d'aller voir ce que les copines ont réalisé, une p'tite dernière pour la route, version pin up (sage, la pin up), je n'ai pas pu résister (ma photographe en herbe voulait une version "Marilyn" mais le résultat était beaucoup trop approximatif!!) :
Je continue à vous montrer ce qui marche... ou pas :). J'ai épinglé ceci il y a des mois, l'idée du bi-matières me tentait vraiment beaucoup, et le motif de cette soie, achetée il y a près d'un an lors d'un périple parisien, était tout indiqué pour jouer avec un jersey sobre.
Ceci, c'est la théorie.
En pratique, ça donne un décalquage d'un t-shirt de ma penderie, sans doute pas assez loose pour prendre en compte la non-extensibilité de la-dite soie et pas assez loose à la base, de toute façon. Et puis surtout, interprétation libre des manches raglan, pas si simple...
Bref, ça tiraille et ça tiraille d'autant plus que, sur ma lancée, j'ai bien pensé à mettre une aiguille jersey mais... pas à faire le point zigzag qui va si bien... Vous devinez la suite : il y a déjà un trou dans mon tshirt (rien d'irréparable, mais on va dire que ça pourrait commencer mieux entre lui et moi).
Mais mais mais... il y a de l'espoir : j'aime vraiment bien ce mélange de matières, le dos plus long que le devant format presque liquette et... il me reste de cette jolie soie à motif donc je récidiverai!
Patron "maison", jersey "MT", Soie "Coupons de Saint-Pierre".
Et aussi, il y a des "patronages" homemade qui marchent mieux que d'autres, j'ai déjà cousu un tshirt pour ma fille, qui lui va comme un gant, mais je n'ai pas encore réussi à l'attraper avec pour la photographier (en mode pyjama, c'est sans doute pour ça) donc vous le verrez une autre fois.
Et chez vous, en ce moment, ça coud comme vous voulez?
PS : en teasing pour le 27, ça y est, j'ai ENFIN mis la touche finale à ma robe Mc Calls, je l'ai même déjà porté plusieurs fois... Heuuu, reste à faire les photos :)
Au début, il y a ça. Prévu pour arriver par surprise chez D. Puis je reçois un mail incompréhensible venant d'ici. Tiens donc. D'où vient cet envoi mal adressé, arrivé dans l'est quand il était prévu vers l'ouest?
Quelques moulinages de neurones plus tard, je me suis rendue compte que l'adresse que j'avais conservée en pensant qu'il s'agissait de celle de Danièle était en fait celle de Bluettine, à qui j'avais eu l'occasion d'acheter un joli cache-pot en crochet pour une opération Biknok. Vous suivez toujours?
Une fois le mystère éclairci, Bluettine a très gentiment proposé de réorienter mon colis, qui est enfin parvenu à bon port. Effet de surprise râté et jolie histoire alors, même si je mets souvent du temps à faire les choses, je vais toujours au bout de mon idée... Et quelques mois plus tard, voici donc un petit courrier bien adressé cette fois-ci, pour remercier Muriel de son charmant réflexe de blogueuse créative et solidaire...
Grille brodée d'après un modèle trouvé sur le net il y a plusieurs années (à l'époque, je notais moins bien mes références... et j'ignore d'où ça vient), cotons du stock.
Pour les curieuses, le livre qui sert de stand de présentation, c'est "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" de Harper Lee, un délice de roman, je vous le recommande si vous ne l'avez pas déjà lu!
Un peu de douceur, au fil de l'eau... Et vous, quelles jolies surprises vous ont été réservées par le net?
... et de mes dix wagons de retard avec ce patron : j'ai sauté sur l'occasion de faire un duo avec le tout dernier patron de Deer and Doe, SAFRAN, le pantalon slim taille haute avec tissu extensible (pour lequel j'attends patiemment TOUTES les explications du "Safran september" avant de me lancer)...
J'ai pensé : "ça vaut le coup d'essayer pour moi, ça vaut le coup parce que cette base va plaire à ma fille -qui rentre dans du 32/34, qui rentre dans mes chaussures en 37, qui... grandit, quoi-" et "ça va être vite rentabilisé"...
Et pour me faire une toile portable, j'ai opté pour le upcycling de vieille chemise (son destin était de finir en sac à vrac, la voici partie pour une deuxième vie de vêtement détourné) et ça marche du tonnerre!!! Comme d'habitude chez Deer and Doe, les pièces s'enquillent bien, les finitions sont impeccables, et si j'ai dû bidouiller, c'est la faute au tissu un peu détendu, au manque de place pour tout couper d'une pièce (l'empiècement dos est en deux parties)... et à la tâche que je n'avais pas vu au découpage, en plein milieu du devant (la raison du destin "sac à vrac" sans doute) : ni vu ni connu, la poche ajoute un p'tit truc en plus :)
J'ai tenté les raccords mais ce n'est pas parfait... Par contre, je me suis fait plaisir sur le col claudine, version sage et bureau-compatible (j'aime peaufiner mon style working girl, oui oui)...
Je suis ravie de cette première version, à laquelle je n'ai apporté aucune retouche, y compris niveau poitrine. Bilan : ça pourrait être plus ajusté de ce côté-là, mais peut-être bien que ça nuirait au confort. Pour une prochaine version, je testerai un peu plus long en élargissant aux hanches et un petit chouilla aux emmanchures devant... En tout cas, nul doute que d'autres DATURA suivront, pour ma pomme et pour ma fille...
Patron DATURA Deer and Doe, taille 38 sans retouche, chemise recyclée, doublure intérieure coton bleu roy
A ce sujet, quelqu'un sait comment diminuer (fortement) voir supprimer les pinces poitrine d'un patron???
Stéphanie nous invitait ce mois-ci à présenter nos coutures de rentrée : cartable, tenue neuve, trousse, tablier... Bref, une couture de saison.
Vous allez vous en rendre compte, mon inspiration s'est nichée un peu à côté. J'ai placé ma rentrée sous le signe de "coudre pour rendre le quotidien plus joli" et aussi pour déprocrastiner et concrétiser enfin une épingle épinglée depuis que j'avais promis de réaliser ce que je vous présente ci-dessous pour ma maman (qui a attendu... aheum... quelques mois).
Je dois bien admettre, la couture utile, j'suis pas fan, les ourlets attendent des plombes (j'ai encore sous le coude un ourlet de pantalon pour ma fille, qui attend depuis deux saisons... qu'il n'y ait presque plus besoin d'ourlet), mais là, la motivation m'est venue en faisant le constat suivant : mon intérieur n'a rien à voir avec les intérieurs des magazines de déco, mais je passe suffisemment de temps à repasser (paradoxalement, surtout en été avec mes habits en coton) pour que ça vaille le coup de me rendre l'action plus agréable à l'oeil, d'autant que la fameuse table reste souvent en plan jusqu'à la prochaine session! Donc, dans la série des bonnes résolutions de rentrée, j'ai cousu une housse pour ma table à repasser et pour ma fidèle jeannette! (et une housse pour la jeannette de ma maman, donc)...
Mon ensemble, patron sur mesure d'après le tuto, coton Mondial Tissus je crois, biais du stock, cordon de l'ancienne jeannette...
Petite amélioration personnelle apportée au tuto très bien fait de Tilly and the Buttons : j'ai ajouté un bout supplémentaire de biais qui couvre la partie ouverte de la coulisse... Je vous montre :
Je profite de ce post pour vous annoncer la gagnante du tirage au sort pour les 10 ans de ma vie bloguesque...
Ysa m'avait beaucoup gâtée pour son bloganniversaire, et je suis ravie que ça soit tombé sur elle. Merci à toutes de votre participation et de vos passages chez moi pour lire mes aventures créatives et... Anda pour les 10 ans à venir (enfin, à tout le moins, les prochains mois :))
Et puis, et puis... je n'ai pas pris le temps de m'y mettre... jusqu'à ce qu'une amie m'invite à regarder "Demain" mi-juillet.
A la fin du film, la question qui était dans tous nos esprits, c'est "par où, moi, je peux commencer?".
La première idée qui m'est passée par la tête, c'est ça : j'ai proposé dans la foulée des soirées couture aux copines et copains (qui ne touchent jamais une machine, dans la vraie vie!), ils sont venus avec leurs vieux draps, leurs vieilles chemises, les lacets esseulés et les bouts de rubans récupérés, et anda, nous étions partis pour des ateliers décalés et très drôles, desquels chacun a pu repartir avec deux/trois sacs réalisés de ses blanches mains (évidemment, il en faudra un peu plus pour que ce soit top, mais l'important, c'est de lancer la machine)!
Un grand bravo à tous ceux (oui, y'avait un homme) et toutes celles qui ont bravé la peur de l'aiguille et le désintérêt quasi-total pour le homemade pour venir participer à ces joyeux moments constructifs (pendant lesquels nous avons forcément aussi parlé de monnaie locale, de recyclage...) !
Le deuxième effet kiss cool, c'est que la créativité se niche entre des mains surprises d'elles-mêmes Je vous montre ceux de la première soirée : entre le sac à patates avec plastron en dentelle et les jambes de pantalon en sac à lentilles, ça le fait, non?
De mon côté, bien obligée de mettre en application, déjà, pour tester le tuto (top, je vous le conseille) et surtout pour passer à l'action (les sacs ne quittent plus mon panier, aux côtés de boîtes à oeufs qui tournent, le tout ne quittant plus mon coffre de voiture... pour être prêts pour les courses!).
Mes sacs sont un peu plus grands que les dimensions du tuto, j'ai découpé un rectangle de 30x35 cm, coupé sur le tissu plié en bas, avec des coutures anglaises. Un drap rayé blanc et rose, au chic so "Summer 2016" :).
Dans la foulée, je voulais réaliser des sacs plus petits pour les légumineuses et céréales achetées en vrac mais la fougue "couture-pratique" de juillet a cédé place à la "couture-vacances" (et à la robe et au sac) et... c'est encore en cours (mais toujours en tête). En cours aussi d'autres futurs lots pour des cadeaux écolos à mon entourage, le "sac à vrac-tour" est en route!!!
Alors oui, c'est un peu plus lourd (entre 28 g pour les moyens à fruits et légumes, et 40 g pour le grand sac à patates dont j'ignore les dimensions -ça finissait juste la largeur de mon drap-) que le sac en papier du primeur (8 g), l'idéal serait un tissu plus léger encore mais le challenge, c'était de ne rien acheter exprès et recycler au maximum. Mon budget ne devrait pas trop en souffrir et je suis motivée par les économies en plastique et papier que ça permet.
Et en prime, p'tit effet sensationnel chez le primeur : "oh mais c'est vous qui les avez fait vos sacs? Marie-Louise, viens voir, la dame a fait ses sacs, c'est joli, non? puis, ça doit bien conserver les légumes!"...
Certes, une goutte d'eau dans l'océan, mais vous connaissez sans doute la légende du colibri... et aussi la citation de Lao Tseu "un voyage de mille lieux commence toujours par un premier pas".
Mon graal du moment : vous connaissez des boîtes à oeufs en plastique pratiques à me recommander?
Je trouve aussi intéressant que ça serve à ça, les défis du 27, pour les petites choses qui font avancer le quotidien :) Et chez vous, c'est comment ce mois-ci? (et par la même occasion, vous l'avez vu, vous, "Demain"?)
A moins de 48 h du départ vers le Mont Ventoux, versant Vaucluse, je ne pouvais pas me résoudre à partir sans un nouveau sac d'été (qui ira très bien pour la rentrée aussi).
Sac patron maison, Toile de Jouy et coton chevron Géka Valence, doublure drap récup, dentelle, gros grain, fermeture éclair et apprêts métalliques du stock, photos sur volets bleus du gîte, Mormoiron - Août 2016
Certes, j'avais la robe (portée, lavée, re-portée, re-lavée... du meilleur augure rayon portabilité) mais la doublure en soie de mon dernier sac avait définitivement rendu l'âme, et n'était plus digne d'une couturière, nom de nom!!!
Alors plutôt que de faire les valises (rhooo... faites le matin au dernier moment, et là, j'deviens carrément forte : j'ai même rien oublié... que voulez-vous, l'âge, l'expérience, oui, j'me la pète!), j'ai déterminé un patron et coupé les pièces le soir, et j'ai cousu une bonne partie du jour suivant, d'un détail par ci, d'une inspiration par là (avant, j'aimais les sacs ouverts, maintenant, je les aime qui ferment... il y a fort longtemps, j'ai entendu une interprétation psychologique sur la symbolique du sac ouvert ou fermé, mais... je ne vais pas transformer mon blog en rubrique "psycho marie-claire" :)), et surtout, surtout, d'une envie de revenir à d'anciennes amours : la toile de jouy.
Je voulais ma toile de jouy contrastée avec un tissu graphique noir et blanc. Je n'ai pas trouvé LE tissu graphique noir et blanc qui irait bien.
Finalement, en faisant sécher côte à côte mes tissus achetés le même jour (je vous renvoie à l'histoire du tissu à Belladone), la toile de jouy et le chevron se sont imposés l'un à l'autre, le coup de foudre, l'amour évident... Une dentelle et du drap blanc résistant pour l'intérieur, et le reste s'est fait par magie, combinant la taille désormais idéale de mes sacs (pas trop grands, sinon, j'ai tendance à transporter toute ma vie et à me démettre l'épaule, pas trop petits, sinon, je n'y mets pas l'essentiel, du moins, mon essentiel et il me manque toujours un mouchoir ou un crayon), la bandoulière, la poche intérieure pour les clefs, le fond en toile enduite pour la résistance anti-salissure...
Et les petits détails : un passepoil, une triplure -une couche entoilée entre la couche extérieure et la doublure : depuis que j'ai découvert la technique avec ma besace, je ne me vois pas faire un sac autrement-, des anneaux et des attaches en métal... et cette façon de gérer la fermeture éclair qui m'emballe tout particulièrement et dont je suis assez fière, pour une première tentative! (j'me la pète bis, les vacances m'ont donné le super power!!!)
Après une semaine d'usage quotidien, je suis satisfaite, ça fonctionne. Le seul bémol : les poches de devant sont plutôt seulement esthétiques (au risque de faire tomber leur contenu) et les poches de ma besace me manquent un peu mais je devrais trouver une idée pour perfectionner le système pour une version hivernale.
Par ailleurs, mon chéri m'a dit que ça ressemblait à deux bretelles de papy... Bien, des bretelles à dentelle sur fond de toile de jouy, c'est plutôt adapté, qu'en pensez-vous?
[Encart anniversaire : comme je vous le signalais dans mon post "tablier", je me suis aperçue en regardant la date de la photo de mon vieux tablier, que je bloguais depuis 10 ans... - je te le redis, Hélène, nous sommes des dinosaures- La date sera approximative, puisque mon premier blog est aux oubliettes mais bigre, ça me semble bien valoir une p'tite animation par ici. Pour vous remercier de lire ma prose et suivre mes aventures créatives, je tirerai au sort parmi les commentaires sous ce post pour envoyer un p'tit cadeau à la gagnante alors à vous de jouer, vous avez jusqu'au 31 août!!!]
Est-ce qu'il vous arrive, à vous aussi, qu'un projet prenne la première place sur une liste pourtant déjà fort longue alors même qu'il vient juste d'être rêvé, contrairement aux précédents projets figurant sur ladite-liste? Bon, c'est ce qui m'est arrivé ici.
L'été dernier, j'ai épinglé la Belladone d'Hélène, en version wax. Après la version noire un peu chic, la version haut et la version rouge à pois , j'allais forcément me coudre une #belladone pleinement estivale pour moi, et j'allais forcément craquer pour une version wax. J'ai acheté le wax. Qui attend toujours que je le découpe. Et pour cause, en cherchant un tissu pour mon sac d'été (qui attend toujours que je le découpe bis), ces 3 mètres de coton à chevrons jaunes et blancs m'ont sauté au visage sous la forme d'une belladone. Et comme j'avais très envie d'inaugurer mes vacances par une réalisation pour ma pomme et bien, aussitôt sortie du travail jeudi, aussitôt commencée et portée aujourd'hui avec grand plaisir (le bonheur en plus, c'est quand je trouve dans mes placards la fermeture éclair du même jaune, de la bonne taille, sans me souvenir pour quel projet j'ai bien pu l'acheter et que je n'ai pas à différer d'une minute la réalisation qui m'obsède!!!).
Petits détails techniques : haut en 38, bas en 40, taille descendue de 3 cm, jupe allongée de 10 cm, encolure un peu élargie et reprise de la fermeture pour ma cambrure (marges de couture de 2 cm en haut, jusqu'à revenir aux 1,5 à partir de la taille), biais maison selon cette technique, tout à fait contre-intuitive à suivre, mais qui fonctionne du tonnerre, et couture machine de l'ourlet selon cette autre technique, qui fonctionne du tonnerre bis.
L'avantage du patron déjà découpé, c'est que ça va vite, l'inconvénient, c'est que j'ai cousu sans trop d'essayage. Je savais que mon tissu était plus léger que ma première version, mais le haut est un peu ample. Idem pour l'agrandissement de l'encolure, finalement, ça lui enlève du cachet... Cela dit, je suis toujours aussi fan de cette découpe du dos, et je voulais une robe d'été fraîche et légère : son ampleur est peut-être moins seyante mais... je respire et par cette chaleur, j'apprécie de ne pas être trop ajustée :) Zou, dans la valise!
Où l'on voit que mon dos n'est pas encore passé par l'étape grand soleil, contrairement à ma nuque! :)
Et pour cette robe citron, je voulais vous faire découvrir "Lemon tree" version The lost fingers, mais impossible à trouver en vidéo...
ET je tiensPLUSIEURSépinglesinspirantespour UNE création qui m'éclate (j'adore les tabliers, j'en ai fait des tas, pour moi, pour offrir, pour vendre, pour enfants, pour grands, pour grandes... j'A-DO-RE!).
Alors, non, ce n'est toujours pas la fameuse robe : mes neurones n'accèdent encore pas à la fonction "concentration en mode loisirs" (bientôt bientôt les vacances, genre on dirait que ce serait demain soir)... pour la rentrée, je veux que ce soit fait, non mais oh!
Là, voilà de la création relaxante comme j'aime : des tissus qui pètent, un objet utile, des années mois que je dois m'en coudre un pour remplacer le moche du cuisiniste qui remplaçait le homemade inaugural de mon vieux blog qui avait -au bout de 10 ans tout de même- rendu l'âme... Vous suivez toujours? En l'écrivant d'ailleurs : pétard, 10 ans que je blogue, ça fait un sacré bail!!!, et la création à l'inspir : - dessiner plusieurs modèles et finalement adapter au fil de la couture, en fonction des assortiments de tissus qui m'ont inspirée, - caser le plastron et choisir sa forme en fonction du petit bout de tissu "Frida Kahlo" chiné chez ma copine Totocherry (de la contrainte naît la créativité, chez moi, c'est toujours un formidable carburant), - seule petite prise de tête : l'oeillet n'est pas génialement posé alors que j'en pose depuis des années, mais là, au troisième essai un peu foireux, j'ai abdiqué, ça tiendra ce que ça tiendra, je ne voulais pas y passer la boîte entière (et j'y reviendrai lorsque ça craquera), - s'appliquer sur les finitions (beh, en dehors de ce fichu oeillet grumphf), - et aimer le résultat!
Tablier juillet 2016, patron maison, photos dans l'olivier chez mes parents... Pour les tissus : le mélange des genres que j'affectionne toujours autant : les roses délicates de Cath Kidston, les planètes survoltées de Kaffe Fassett, les fraises à pois vintage, du vichy rouge de pique-nique et du Frida Kahlo (je ne me rappelle plus de l'origine des petits arbres roses)...
A nouveau tablier, nouvelles gourmandises : l'acidité bien agréable de la confiture de cassis sur mes crêpes du matin, et la fraîcheur de lasagnes courgettes-tomates-chèvre (pour changer de mon clafoutis courgettes-chèvre chouchou)... Miam :)
PS : l'une d'entre vous m'a signalé des difficultés à laisser des commentaires par ici, vous avez le même souci? si oui, je vous invite à m'envoyer un petit mail (aubonheurdesgrenouilles(at)gmail.com) avec si possible votre moteur de recherche, et l'adresse mail ou blog que vous utilisez, pour voir s'il y a des similitudes. Merci :)
Ou quand ma fille commence à rentrer dans la galaxie des patrons pour femme. Un cap. Deux plantains (un 34, un 38) adaptés (cols remontés, dans les deux cas), duo un peu étriqué puisque je n'ai pas anticipé l'élasticité un peu juste de ce jersey oeko-tex si adorable (trouvé chez Améthyste, à Valence)... Une taille au-dessus, pour nous deux, n'aurait pas été du luxe, mais comme on les adore à la maison, ils ont déjà été beaucoup portés!
Version ultra-violette et la vraie couleur en-dessous, avec les étiquettes qui vont bien :)
Et puis la découverte-émotion du jour, une nouvelle pépite de la Maison Tellier...
Mea Culpa, Mea MAXI Culpa. Au royaume des vacances, j'ai procrastiné.
J'ai espéré être prête pour le D-Day, oui oui, mais je crois que je sous-évalue encore le temps nécessaire à chacune de mes actions sur cette robe-graal, bizarre. J'ai tout de même une bonne excuse. Je crois que je ne me suis jamais autant appliqué sur une couture de fringue, que je n'ai jamais autant fait, défait, refait, repris, redéfait, recousu que sur cette robe. Allez savoir pourquoi, moi qui aime la couture simple et efficace de vêtements mettables au quotidien, oui, pourquoi je me suis embarquée là-dedans? En fait, je crois que c'est parce que les défis, j'aime ça, de temps en temps, histoire de grimper une côte duraille, histoire d'apprécier encore plus l'arrivée, en peaufinant les détails, en me heurtant à de nouvelles techniques (et me remettre à des coutures faciles entre temps, histoire d'apprécier le temps simple et plaisant de la couture). Bref, ma robe n'est pas terminée (reste l'ourlet, la patte de boutonnage, et le col qui me fait peur!!!). Bref, pas sûre de la porter beaucoup une fois finie, parce que l'imprimé, que vous devinerez sur la photo de son envers, est tout, sauf boulot-sobriété-compatible :) mais... je l'aime déjà!
En me fustigeant (oui bon, en vérité, légère, la fustigation, je vous dis pourquoi en fin de post) tout à l'heure, la lumière : aujourd'hui je vais vous montrer tout de même l'une des réussites de cette robe, faite d'après une épingle précise sur une technique permettant des finitions impeccables à l'intérieur d'un vêtement, sans surjeteuse. La finition chinoise ou Hong Kong Finish! (il faut aller à la presque fin du post, j'ai improvisé la technique en regardant son résultat, mais je vois ici un tuto très bien fait -et d'ailleurs, encore plus joli- si ça vous intéresse)? Je la connaissais sans connaître son nom, l'ayant (rarement toutefois) vu sur quelques fringues de bonne marque et franchement, j'adore. J'ai coupé mon biais en deux, pour plus de légèreté et roule ma poule.
Bref, comment vous dire, aujourd'hui, c'est mon anniversaire, j'ai commencé l'ourlet ce matin, mais... j'ai des cadeaux à ouvrir, des amis qui viennent boire le café, d'autres qui viennent manger, une fille avec qui rire et goûter.. alors je vous laisse avec une photo (je ne suis pas qu'un peu fière cela dit), et une douceur à écouter (Arthur H et la surprenante chanteuse-pianiste du projet Pianocéan, complètement délirante), et je m'en vais faire le tour de vos jolies épingles épinglées :)
Dimension de la sortie de bain : 90x90 cm. Eponge vert anis (toute fin du stock interminable du temps de mon activité pour les petits), coton aux étoiles et biais orange Mondial Tissus.
Vite une (grande) sortie de bain, vite un petit bavoir, et zou, une babybox qui roule, pour gâter ma petite nièce : le premier cadeau était collectif, le second était pour noël... mais je ne lui avais encore rien offert pour sa naissance, un comble! -la bonne excuse, en réalité-.
Il manquait quelques points de couture, enfin finalisés ce matin, pour que je puisse vous présenter ce biscornu brodé depuis plus d'un mois dans le train (je suis une formation à Toulouse une fois par mois pendant six mois, je mets à profit mes 9 heures de train!!!).
Pique-aiguille dodu à glisser dans une enveloppe pour l'envoyer à qui de droit, en espérant qu'il plaise :)
Grille trouvée sur pinterest, couleurs diverses piochées dans mon stock : je ne connais pas l'origine de la plupart de mes fils, c'est un héritage, et il est encore important... (sauf qu'il me manque toujours du rouge, dont je me sers beaucoup à noël, là, j'en rachète en général!).
Voui, vous ne rêvez pas, il s'agit bien d'une épingle épinglée avant la date du 27... Je me suis fixée un défi que je pose ici pour définitivement me motiver au maximum : je veux avoir terminer cette robe pour le prochain 27, en mettant ma semaine de vacances à profit (vivement vendredi soir, oh yeah). Attention, teasing, le tissu que j'ai choisi ne se rapproche pas, même de loin de celui de ce modèle-là qui m'avait pourtant fait de l'oeil exactement comme ça : le syndrôme du "je veux la même" qui se transforme après la visite chez le marchand de rêves de tissus parce que ce tissu complètement fou vous faisait de l'oeil, ça n'arrive qu'à moi??? Vous m'encouragez?
Here we are : Et ce n'est pas du tout ce que j'avais prévu que je vous présente aujourd'hui (une petite broderie qui attend sa finition), mais bel et bien une envie enfin assouvie, suite à quelques uns de vos commentaires sur le pantalon de l'autre jour... Pour retrouver le mojo de la couture, quoi de mieux qu'un plantain (en effet, Cécile) ou une robe (bien d'accord, Hélène)? J'ai mis toutes les chances de mon côté : pourquoi pas les deux?
Cette petite robe (presque) noire, je l'avais en tête depuis un moment, au fil de cesépingles-ci. Je suis partie du corps et des manches courtes (un peu rallongées) du plantain, et de la dimension de la jupe pour la robe babydoll selon le tuto de Paunnet. Après réalisation de deux schémas, j'ai opté pour un col un peu haut que j'ai donc redessiné (j'aurais pu creuser plus, d'ailleurs... et puis, j'ai hésité avec un col bénitier... à suivre, sans doute), une jupe juste au-dessus des genoux, et l'essayage m'a fait trancher pour un accrochage de la jupe à la taille. Pour m'éviter l'étape (fastidieuse) du plissage (ou l'élastique, que je trouve désagréable à porter), j'ai réalisé des plis plats, qui ont le bon goût de changer tout de suite le style de cette robe si simple... et puis deux poches intégrées, parce que... j'aime les robes à poches! Rayon portabilité, sans trop m'avancer, je gage sur un usage intensif (le plantain-t-shirt avec le même motif est porté non-stop, et la forme est sur-validée). Je vous dirai! Bref, un bon remède à la crise couturesque, avec un double défi relevé : le 27 et celui des piqueuses de jases un peu en avance (demain, les robes!!!).
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