Il y a quelques temps, je vous parlais d'une série de tshirts cousus pour compenser les lacunes du dressing de ma L. (plus si p'tite)...
Aujourd'hui, deux pour le prix de trois, le troisième, je vous le réserve pour une présentation conjointe avec un short assorti. Le fameux tshirt noir uni d'après le patron Statement du magazine Ottobre qui m'a valu un tshirt noir pour moi, je pensais le customiser après le spectacle de danse, mais il est finalement resté uni... pour mieux s'assortir avec le short en projet!
Les deux projets du jour ont un point commun : j'ai utilisé des tshirts du commerce comme bases de patron. Plus simple qu'il n'y parait, notamment pour la version blanche!
Ma technique : on pose le tshirt original plié en deux dans le sens de la hauteur sur du papier à patron, et on trace les contours d'abord du devant, ensuite du dos. On ajoute les marges de couture et zou. Un peu plus ardu pour la version avec des manches raglan, d'autant que j'ai eu du mal à me rappeler si les marges de couture étaient inclues ou pas (modèle tracé pour une réalisation de cet hiver, que je n'ai jamais trouvé le temps de prendre en photo pour vous le montrer), mais ça fonctionne bien : on replie chaque endroit où il y a une couture pour tracer...
OK, un tshirt blanc livide pour une chorégraphie sur le thème du fantôme de l'opéra s'imposait, mais il méritait ensuite une customisation particulière. J'ai pensé à "Super bison" et en tombant sur l'aigle, animal totem de ma L., j'étais sûre de faire mouche!
La mise en oeuvre est extrêmement simple et bien expliquée, je vais voir comment ça résiste au lavage. Je trouve juste dommage qu'il n'existe pas vraiment de choix de couleur mais ce bleu a forcément beaucoup plu à ma L.
J'aime bien cette courbe du bas, ça anime le bas du tshirt, qui fonctionne autant à la ville... qu'en balade à la montagne :).
Bref, une garde-robe qui se remplit avec une bonne rapidité d'exécution (et pour l'instant je fais encore tout ça sans surjeteuse!), et une L. ravie d'avoir des tshirts personnalisés d'un style différent de ce qu'on trouve à sa taille en boutique désormais.
Patrons : copycat de tshirts du commerce. Taille : XS (qui taille grand). Modifications : dans la mesure où là, je fais tout comme je veux, je ne peux pas parler de modifications :) ourlets cousus à l'aiguille double, sur les manches et sur le bas, yeah, ça marche!!! Petit truc : ça y est, j'ai trouvé la formule qui me convient bien sur du jersey moyen pour les bandes d'encolure, je coupe une bande de 4 cm de haut sur "longueur de l'encolure x 0.85 (sur les conseils de Cécile, qu'est une super technicienne pour les p'tits trucs couture et tricot, j'adore) + 2 cm de marges de couture", j'épingle ma bande à chaque quart du col, et j'étire en cousant... ça marche et ça godaille bien moins! Matières : jersey flèches Améthyste Tissu, jersey mauve Géka ou Mondial Tissus (je ne me rappelle plus, je l'ai depuis un moment en stock!), jersey blanc bio Tissus.net. Les deux premiers sont plus souples, le troisième a une belle tenue et peut-être moins d'extensibilité, se méfier sur le choix de la taille... Motif transfert aigle Super Bison. Portabilité : les deux ont déjà été portés plusieurs fois. Objectif atteint!
Spéciale dédicace, pour illustrer ce post, le chouchou de ma fille et sa chanson énergique préférée du moment :
... aka* l'arlésienne... aka* le droit fil de la garde-robe capsule... aka* mon safran!
"Arlésienne", depuis le temps que je vous en parle, "mon safran", c'est une évidence mais "le droit fil"? Pourquoi ce petit nom doux (prélude à un long post)?
Vous allez comprendre sous peu. (perso, j'ai mis une soirée et presque une nuit à comprendre, je vais vous mâcher le travail)(de rien, c'est cadeau, autant que mon arrachage de cheveux serve à quelque chose)
Vu comme ça, on comprend pas tout de suite l'accroche de l'article mais on voit bien LES FLEURS, oh yeah :)
En vérité, tout aurait pu bien se passer si j'avais lu les petites lignes du contrat (sisi vous savez, les petites clauses tout en bas du papier qu'on ne lit jamais, vous les lisez vous? autant pour moi). Lorsque j'ai craqué dès sa sortie pour le patron du safran, j'ai voulu mettre toutes les chances de mon côté, et lorsque cet article a été publié dans le cadre du génial "safran september", j'ai commandé les yeux fermés ce tissu qui me tentait énormément. Si je vous remets le lien de l'article une deuxième fois, vous la trouvez, vous, la petite clause entre parenthèse qui explique pourquoi quand j'ai enfilé mon safran vite bâti histoire de voir, ben... j'ai pas pu l'enfiler?!?
Allez, je vous la met (en grand) la petite clause : "Sergé fleuri 1, fleuri 2 et fleuri 3 (+20% d’élasticité – attention ! dans le sens du droit-fil)"
Bref, Deer and Doe a très bien fait son boulot (merci Mesdames), moi pas. L'extensibilité de mon tissu était exactement dans le droit fil, ce qui fait que mon pantalon est très extensible, oui, mais dans le sens de la hauteur (des fois que je prenne des centimètres en reprenant de la soupe l'hiver prochain), mais pas dans le sens de la largeur (mes fesses devront se contenter de l'aisance qui leur est donnée). En vrai, j'aurais dû tout couper perpendiculairement : SURPRISE!!!
Mes fesses, donc. Si on m'avait dit qu'un jour je mettrai mes fesses en si gros plan sur le blog... Bon, en vrai, je vous montre les poches et l'ajustement cambrure (dont j'suis bien contente, c'est au moins ça).
Je m'baladais (sur l'avenue, le coeur ouvert...***) en me disant (petite voix intérieure) "je coupe en 38, entre l'élasticité et le grapillage sur les marges du haut si besoin, zou, roule ma poule, montre-moi où est la bordure de ce tissu que je coupe bien comme il faut dans le droit fil pour mettre toutes les chances de mon côté pour le réussir ce safran (et vas-y que je reprends dix fois mon alignement avec les repères de la lisière pour que mes pièces soient parfaitement alignées avec ce rogntudju** de droit fil)(cette fois-ci, ma fille, c'est TA chance, ton appétit ton essence...***)".
Oui, la couture a parfois cet effet-là sur moi, je me cause beaucoup au dedans de moi (d'ailleurs, je me suis causée une bonne partie de la nuit suivant ma prise de tête, pour comprendre pourquoi le droit fil était dans le mauvais sens de ce qu'il aurait fallu pour que mon safran soit d'une souplesse parfaite)(une insomnie de couturière, super)(je suis la zénitude incarnée).
Têtue, surtout quand je ne comprends pas ce qui arrive, je me suis obstinée j'ai persévéré. J'ai tout monté à 0,5 cm de marges de couture, reprenant la cambrure, et... ça passe. Juste, mais ça passe. Evidemment, nous sommes loin ici du confort idéalement garanti par un safran. mais je peux bouger, respirer, plier les genoux... et faire péter les fleurs!
Attention, pantalon en mouvement!
Je salue d'autant plus mon obstination (minute d'auto-satisfaction)(au milieu du marasme que représente ce pantalon, ça fait du bien, je vous promets) que sa réalisation ne s'est pas déroulée sans heurt (à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire)(j'suis inspirée) : deux aiguilles cassées, pénurie de fil noir en plein jour férié (du bleu très marine s'est glissé dans les coutures invisibles)(ça se voit pas)... j'en passe... et la boutonnière, touche finale de la réalisation, qui se fait la malle (la faute à l'extensibilité du tissu? laissez-moi doucement rigoler). Car oui, face à l'adversité, j'ai beaucoup ri : franchement, quand tout se ligue, vaut mieux, l'autre option aurait été la poubelle.
Vous dire que j'ai jonglé avec la ceinture initialement découpée, sans l'entoiler et en coupant la ceinture intérieure dans le bon sens ce coup-ci, histoire de gagner en "élasticité-compensée-par-la-rigidité-de-la-ceinture-extérieure", ne vous apportera pas grand chose : il est bien évident que ni vous ni moi ne comptons embarquer une nouvelle fois dans une telle galère! Mais enfin, quand le vin est tiré il faut le boire (inspirée, je vous dis) et donc j'enfile mon pantalon...
...et ça passe.
J'ai choisi de le présenter QUAND MEME pour la capsule parce que, a priori, malgré tout, je vais le porter, et que j'ai beaucoup appris de mes erreurs (tant qu'à faire), donc ce projet capsule continue de remplir ses objectifs!
Allez, l'arlésienne est venue, on s'est vu, je n'ai pas vaincu (j'ai dû avaler le bréviaire des petites expressions, je ne vois que ça) : Safran = 2 / Flo = 0 Je crois que je n'ai pas dit mon dernier mot (têtue, je vous dis)!
Patron : Safran, Deer and Doe. Aucun souci de réalisation sur l'enchaînement du patron, les poches sont un plaisir dès lors qu'on s'applique un peu et la braguette est parfaitement expliquée, ça roule vraiment tout seul. Taille : 38 (enfin, ça n'a plus rien d'un 38 en vérité). Modifications : vu la bêtise du droit fil, toutes les coutures ont été réalisées à 0.5 cm au lieu des 1.5 prévus, cambrure dos reprise à 3 cm du milieu pour mourir à environ 14 cm depuis le haut. Matières : coton strech à fleurs et kit jean (fermeture éclair et bouton à sertir) Tissus.net, doublures poches coton "libellules" Cécile (merci m'dame!) Rayon portabilité : peut évidemment mieux faire niveau confort au haut des cuisses, mais porté déjà deux fois avec plaisir alors que je l'ai terminé samedi dernier. Niveau morphologie, même si je n'ai qu'une idée lointaine de ce qu'est la vraie aisance prévue de ce pantalon, cet essai pas tout à fait transformé me confirme que les pantalons taille haute me plaisent et me conviennent bien, tant niveau silhouette que confort de port, d'autant plus que l'épaisseur de mon tissu permet un maintien type gaine tout à fait sexy! Niveau style, ira très bien avec mes basiques noirs ou blancs!
* aka = also known as = alias ** spéciale dédicace pour les amateurs de Gaston Lagaffe *** vous chantonnez? c'est cadeau aussi, deux pour le prix d'une!
D'abord, j'ai craqué pour ce tissu improbable pour moi qui n'aime généralement pas la dentelle anglaise blanche, surtout en total look. Comme quoi les goûts peuvent varier. Pour moi, il a suffit d'un beau tissu...
J'ai réfléchi un moment sur les options qui me faisaient envie pour mettre en valeur ce joli tissu ET que je puisse le porter avec plaisir. J'ai ensuite épinglé cette tunique et puis aussi celle-ci, dont je vous ai parlé. Finalement, j'ai opté pour la simplicité la plus contemporaine possible.
J'ai craint que les petits plis épaules de la Joy, qui ne me choquent pas du tout sur ma version wax, fassent trop "jeune fille en fleur" au premier degré sur moi. Et je ne voulais pas des basques de la Stockholm, ni aux manches, ni en bas du corps (même motif, même punition). Maximum sobriété.
C'est là où on voit que chacune d'entre nous a ses latitudes particulières de portabilité : la silhouette, les cheveux, la carnation, la rondeur du visage, le style... ou l'histoire de vie. Pour moi, c'était "aucune franfreluche" ou... ça allait raconter une histoire qui n'était pas la mienne!
Pour la longueur des manches, j'ai fait avec mon coupon de tissu : j'avais craqué sans aucun projet en tête sur un mètre de cette dentelle anglaise un peu au-delà de mon budget tissu habituel, pensant que je l'utiliserai avec parcimonie, et pas en intégralité... Du coup, j'ai fait rentrer les manches à la possibilité maxi, et ça donne cette longueur au coude, qui me va bien pour la saison actuelle (pour info, c'est la longueur - 1,5 cm du haut de la manche, sans les basques).
Côté réalisation, ça glisse tout seul, surtout sans aucune option (ni fente capucin au dos, ni basque aux manches ou en bas, ni... rien). J'ai opté pour un 38 en réduisant un tout petit petit peu les marges de coutures (de 2 mm), en creusant l'encolure d'1 cm, et en abaissant les pinces de 1,5 cm et je trouve ça parfait au porté comme au visuel. Après le plantain et la belladone, la Stockholm devient donc l'un des patrons que j'ai le plus souvent réalisé à ce jour, c'est vraiment drôle de voir les créations qui en sortent, toutes différentes : 3 versions, 3 hauts qui n'ont rien à voir!
Pas de biais possible dans le tissu, j'ai donc recherché un biais léger, mission bien difficile par chez moi, du coup, j'ai opté pour un biais en lin, plus souple que les biais polycoton habituels. J'aurais pu tenter un biais fait maison dans un voile de coton, mais j'avoue, j'ai fuit devant la galère pressentie...
Patron : Stockholm, Atelier Scämmit Taille : 38 Modifications : réduction des marges de coutures (- 2 mm), encolure devant creusée (- 1 cm), pinces abaissées (1,5 cm), manches raccourcies (- 1,5 cm). Matières : dentelle anglaise coton et biais lin blanc Géka Valence.
Rayon portabilité : je suis bien dedans!!! et ça va bien à mon jean, plutôt en version rentrée, je préfère, à voir avec d'autres pièces de ma garde-robe. Remarque saugrenue, je vis dans une région de vents, et la dentelle anglaise, ça laisse vraiment bien passer l'air (super quand le chaud est là, un peu saisissant lorsque le vent vient du nord!!!). La transparence n'est pas si importante que les-dits trous pourraient laisser penser, avec un soutien-gorge chair "spécial tenues d'été" que j'adore, personne ne m'a taxé d'attentat à la pudeur lors de ma première sortie (sont gentils, les gens). A suivre, à suivre...
Bon, après ces coutures en série, je m'inquiète quand même pour le rendez-vous de la garde-robe capsule de Clo (euh... si, par exemple, je sifflote, ça se verra que le safran joue toujours l'arlésienne?). A voir si ce week-end me permet de rectifier le tir!
Qui l'eut cru, que le fait que ma fille porte du 34/36 puisse me permettre de récupérer ni vue ni connue (je compte sur vous, vous ne direz rien, n'est-ce pas?) un tshirt pas prévu pour moi au départ?
Revoyons la scène au ralenti : suite à la réussite de la première version (blanc motif "keith harings"), et devant la nécessité d'un tshirt noir pour le spectacle de danse de ma L., j'ai récidivé. Patron décalqué, jersey en stock, zou, yeux fermés, j'ai coupé.
Evidemment, yeux fermés, c'était une mauvaise idée. Quand je couds de nouveaux patrons, depuis quelques temps déjà, je prends des notes (joli carnet papier tout exprès pour, en complément du blog), lorsque je fais des modifs. Oui mais... j'ai oublié de mentionner la modif faite sur le précédent post de blog : j'ai relevé le col de 4 cm (trop échancré pour ma puce), sans modifier le patron découpé, évidemment (Note pour plus tard : trop facile, je n'aime pas me simplifier la tâche il faut croire, ça m'aurait de toute évidence permis d'éviter la bêtise qui s'en est suivie). Et je me suis contentée de relire mon message (de blog), sans jeter un oeil à mes notes (de papier).
A l'essai, conclusion implacable : c'est trop ouvert au col pour ma L. Arrgh. J'ai essayé de jongler avec les options (ajout d'un plastron, le porter tel quel, mettre un autre tissu...) mais non, les solutions envisagées ne trouvaient point grâce aux yeux de la demoiselle, alors j'ai tenté le tout pour le tout et j'ai enfilé le-dit tshirt (en 34)... "pour voir".
Evidemment, il n'a pas l'aspect du patron de base, prévu pour être légèrement ample, heureusement, son ajustement me convient comme ça.
Je passe donc sans ciller de "trop large" à "un poil trop serré". Je passe aussi, toujours sans ciller, d'un wax coloré au total BLACK is BLACK. Sans ciller. ça m'amuse. Je suis l'un et l'autre.
Tshirt "Statement" Ottobre 2/2017, Taille 34 sans modification, jersey coton bio.
Pas d'inquiétude, je n'ai pas perdu l'objectif en route, et ma L. a bien eu son tshirt noir uni pour le spectacle de danse (samedi dernier) : dans la foulée et avant de brancher la double aiguille, j'ai recoupé un tshirt entier (vive le stock de jersey), en relevant le col de 4 cm cette fois-ci, et j'ai terminé les deux tshirts en parallèle avec ma chouette double aiguille qui finit si bien les encolures oh yeah!!!
J'ai gagné un nouveau tshirt bien basique, en coton bio (woueh, la classe!), avec une bien belle tenue (à suivre aux lavages), bien tout comme il faut pour ce printemps qui se met enfin au beau !!!
Et vous verrez ainsi bientôt (très bientôt) un défilé de tshirts pour ma L., un blanc, un noir, les deux unis pour the famous spectacle de danse, qui auront droit à un lifting post-neutralité avant de vous être présentés ici, et un autre, fruit des amours métissés des jerseys du stock... Mais avant ça, le défi du 27! Et avec lui, l'autre tunique "working girl" (ou presque) :D
Bon début de semaine à vous et... à samedi!
[et ce petit bijou de reprise improbable de cette chanson par Dionysos, j'adore... Qu'en pensez-vous?]
I am Joy, c'est l'histoire d'une rencontre. La rencontre d'un besoin, et d'une réponse à ce besoin. Quand mon besoin rencontre la solution à ce besoin en la personne de Beemade (qui m'a permis de découvrir le patron contenu dans le MCI de cette saison), je dis : il n'y a pas de hasard.
J'ai besoin de blouses (et/ou chemises) pour le travail : à l'intersaison, mes robes sortent moins facilement (ni assez chaud pour le "sans collant", ni assez froid pour "collants opaques") et donc le duo blouse-pantalon fonctionne à fond et je manque... des deux! C'est sans fin... Moui, le safran, bien sûr, mais ma version prévue est très... fleurie... J'évite encore de rencontrer mes clients en fleurs ou homards... Et comme il est prévu beaucoup de rendez-vous extérieurs ces prochains jours, j'ai priorisé... Bref, l'arlésienne, tout ça tout ça.
Depuis ce week-end et deux blouses cousues d'affilée, mon dressing redresse fièrement la tête. Oh yeah.
Celle du jour était néanmoins COMPLETEMENT imprévue : ce wax tout lumineux attendait une robe, une jupe, voir un pantalon mais jamais au grand jamais une blouse (si vous connaissez la tenue d'un wax, très ferme, vous me comprendrez)... et donc, ce fameux patron, tout à fait imprévu, puisque je l'ai acheté mercredi dernier suite à la lecture dudit post de Barbara.
Jamais testé de patron "I am patterns" auparavant, j'ai beaucoup aimé la simplicité (sans doute due au modèle aussi, bien sûr) et les explications précises. Mes mesures tombaient pile dans le 40, pour une fois, pas eu d'hésitation à la coupe, mais pourtant, pourtant, je la trouve grande aux épaules notamment, ça glisse... Bref, je suis maudite de la taille en ce moment (je compte d'ailleurs bientôt reprendre mon sorbetto... grrr... à suivre). Je pense imaginer une autre version en 38, un de ces jours, avec un tissu sans doute bien différent (à force de voir de la double gaze partout, je ne peux m'empêcher de rêver une "I am Joy" en double gaze... bigre).
Après avoir testé la longueur des manches, j'ai choisi d'allonger de 4 cm, pour pouvoir les faire arriver sous le coude et pas dans le creux. Selon le tissu, ça pourrait aussi m'aller, mais avec le wax, je voulais allonger la manche pour qu'elle ne "gonfle" pas trop. Et j'ai bien fait! Le montage est très simple et bien expliqué avec l'histoire des fronces... ça fonctionne bien avec l'élastique. J'ai réduit l'ourlet sans le vouloir (par habitude, j'ai fait un double rentré d'un cm), ça allonge le tout, un peu, et c'est bon pour moi... et les pinces poitrine tombent bien, ouf.
Cette blouse est en amour avec mon pantalon noir que je ne savais finalement jamais avec quoi porter (trop guindé, pas la bonne couleur, pas la bonne forme, trop cool...), ça, c'est un très bon point. Et puis ces couleurs franches et marquées me paraissent finalement tout à fait portables dans cette forme-là. Evidemment les goûts et les couleurs... En tout cas, le plaisir de porter du wax lorsqu'il fait chaud, si frais au contact :D
Bon, on n'est pas sur du 100%, et on verra côté portabilité si je le sors souvent (à ce sujet, je me suis lancée dans un petit Me Made May discret... bilan à la fin du mois), mais j'ai bien aimé l'expérience, et le plaisir de l'envisager ce matin pour aller au boulot. C'est de bon augure, une couture pêchue qui... donne la pêche!
Et chez vous, des envies de printemps qui bousculent le programme couture?
Après des années de vie de couturière, voici devant vos mes yeux ébahis, sortie de sous mon pied de biche... ma première. vraie. CHEMISE!!! Col, pied de col, patte de boutonnage, plaquette de manches et tout et tout.
Tadaaaam!!!
Et oui, en bonus, devant vos mes yeux ébahis (bis), une première. vraie. chemise... A CARREAUX!!!
J'ai fait péter les raccords pour satisfaire mon envie du challenge (trop longtemps que les mots "j'ai fait les raccords" me faisaient de l'oeil sur vos blogs) et l'envie de ma L. qui craque sur les chemises à carreaux depuis toujours : une au minimum par taille, souvent bleue, dans sa garde-robe, depuis des années. Lors de notre virée à Toto Lyon il y a quelques temps, ce coupon n'a pas échappé à son oeil de plus en plus aiguisé.
Les raccords : le devant, bien entendu, les poches poitrine (grande fierté), les côtés (ça se voit moins mais je trouve que j'ai plutôt bien réussi à aligner les traits, malgré la couture anglaise), et petit bonus-plaisir : le col, oh yeah!!! J'ai utilisé la technique évoquée dans ce topic (celle de l'épinglage du tissu hyper précis avant la coupe) qui demande du temps et de la précision patiente, mais qui vaut largement le coup : quelle satisfaction!!!
Pour le reste, à mon actif, une robe-chemise, où j'avais pu constater que le montage de col, finalement, n'était pas le monde que je m'en faisais... mais point de bas de manches technique alors à réaliser.
Même si, comme d'habitude je dirais, les explications du livret D&D sont bien réalisées et complètes et surtout, que les pièces s'emboîtent tip-top, j'ai complètement buggé sur celles concernant la fameuse plaquette de manche, et puis étourdie un jour, étourdie toujours (surtout en couture, en ce qui me concerne), j'ai monté mes manches... à l'envers. Enfin, c'est-à-dire que j'ai réalisé les plaquettes sur l'envers de la manche, je ne m'en suis rendue compte qu'après montage et coutures anglaises. Vous dire si j'ai pesté, mais j'avoue ne pas avoir eu l'élan et le courage de tout redéfaire au risque d'abîmer, et je n'avais pas assez de tissu pour recouper deux manches... Petit brief avec ma L., qui se tamponne un peu de l'erreur (et puis... elle tient à ma sérénité) et j'ai admis que pour une première, je ne m'en sortais pas si mal, puisque l'erreur est aussi due en partie au fait que mon tissu n'a pas vraiment d'endroit-envers, le tissage étant parfaitement régulier des deux côtés (comprendre : j'ose espérer que je ne ferais pas la même bêtise si j'utilisais un tissu à endroit différencié. Quid de mon envie de Mélilot en crêpe blanche? faudra que je marque*!!!).
Arrivée à ce stade assez vite après la découpe, un peu désenchantée, j'ai laissé la chemise en déshérence quelques temps avant de me décider à la terminer.
Les bracelets de manche m'ont aussi demandé une bonne concentration (je sais pas, d'habitude, les explications D&D me paraissent limpides, bref), mais j'ai vaincu. J'ai serré les fesses pour le nombre de boutonnières à réaliser, et puis patiemment cousu les 12 boutons nécessaires (récup de chemises de mon père, utilisées pour les sacs à vrac, rien ne se perd!!!).
Ah oui, j'ai coupé en taille 34, ça laisse à ma L. un peu de marge, mais pas tant. Et j'ai supprimé les pinces poitrine, en raccourcissant le patron à la hauteur et de la profondeur de la pince, donc le devant milieu est un peu plus court qu'il ne devrait, ma méthode supprime d'ailleurs un bouton. Je trouve que ça ne modifie pas tant la silhouette finale mais je testerai une autre façon de faire une prochaine fois (ça doit jouer un peu sur la largeur du bas, après réflexion...). Un p'tit look casual cool, tout en ayant le style chemise. Bon mariage!
Pour la séance photos, on a cumulé toutes les coutures de ces derniers temps sur une même séance d'essayage, un moment où ma L. était hilare tout du long... Difficile de sortir les photos ad hoc, on a bien ri!
Bilan : malgré mes erreurs et les petites imperfections, je suis contente de m'y être enfin essayer, et puis j'ai hâte de récidiver, pour moi, ce coup-ci :) Mais avant ça (et avant mon safran, ma nouvelle arlésienne), le temps encore frais me permet de replonger en mode "pyjama pour moi" (avec une guest star en prime, teasing de folie)... A suivre très prochainement :)
* au sujet du marquage, petite mésaventure avec mon sorbetto joli : après lavage, les marques à la craie orange ne sont pas parties (sur la chemise, après vérification, reste une trace, heureusement à l'intérieur d'une des poches)... Grumpf... Si vous avez des trucs pour enlever, je suis preneuse! Et en attendant, je me suis racheté une autre craie... blanche!
Tout a commencé par un beau jour de vrai printemps ensoleillé (c'était il y a longtemps, genre 3/4 semaines, on oublie vite qu'il a fait si chaud, à un moment). Le moment crucial où, comme chaque saison, nous comptons avec ma fille quel tshirt s'est suffisamment étiré entre deux saisons pour qu'il lui aille encore malgré les centimètres pris en douce, et si les pantalons feront "feu de plancher", ou pas (en général, ce n'est pas "ou pas").
J'avais quelques indices quand même avant que le fameux sac d'habits ne descende de son étagère. J'ai pris récemment les mesures de la demoiselle pour réaliser une première Mélilot (terminée depuis lundi, je vous montre bientôt) dans le tissu à carreaux qu'elle s'était choisie (oui oui, à carreaux, je vous montre bientôt, promis) et, sans appel et finalement, pour mon plus grand plaisir (et confort aussi il faut le dire) nous avons basculé du côté obscur "femmes" : ça y est, elle fait du 34.
Pour mon grand confort parce que du coup, quand j'investis dans un patron, je le regarde sous l'angle double emploi (pour elle et pour moi). Non pas que nous ayons le même style vestimentaire, vous vous en doutez bien (à 12 et 44 ans, ce serait surprenant quand même), mais parce que les modèles versatiles, j'adore les décliner (exemple parfait, cette fameuse Mélilot).
Autre constat pour les bas de la garde-robe : elle va cruellement manquer de shorts. Alors oui, de short, mais aujourd'hui je vous montre un... tshirt!?! Rien d'incohérent contrairement à ce qu'il semble, elle manque aussi cruellement de tshirt (enfin, de moins en moins, j'en ai sorti quelques uns du pied de biche pendant les vacances!), mais c'est la recherche d'un patron de short basique sympathique en chaîne et trame qui m'a poussé vers ce numéro d'Ottobre de printemps-été.
En fouillant de par le net, je n'ai rien trouvé chez les indépendants qui me plaise fonction du style de la demoiselle. Du coup, j'ai cherché ailleurs. Je n'avais jamais testé ce magazine, ni pour enfant, ni pour adulte. Mais en le découvrant dans mon kiosque, les modèles m'ont paru bien basiques et donc bien exploitables pour elle, et pour moi. J'y ai surtout trouvé un short qui devrait pouvoir convenir à ma L. dans le tissu qu'elle a en tête (des p'tites planètes trop choupis, on en reparlera).
En bonus et en creusant, c'est aussi là que j'ai dégoté un parfait tshirt basique, qui convient mieux à ma L. que le cintrage du plantain, et qui m'a permis de tenir une autre de mes promesses... Le motif de Keith Harrings que vous voyez provient d'un tshirt "Petit b@teau", ma L. étant fort dépitée que le format 16 ans ne lui aille pas du tout niveau forme (trop masculin) : qu'à cela ne tienne, j'ai acheté le modèle 4 ans, découpé le motif pour l'ajouter sur ce parfait tshirt basique et ça y est, voici ma L. avec un tshirt "Keith Harrings" qui lui va!
Rien à redire sur le patron, ni sur le montage : sans trop suivre les explications du magazine, j'ai utilisé mes habitudes "plantain", et ça a roulé, ça taille top, ça s'emboîte top, bref, je suis bien contente de ce premier essai de cette marque de patron. Par contre, comme j'ai choisi d'utiliser une bande d'encolure différente que celle conseillée (en bord côte, je n'ai pas encore testé, mais ça va venir, pour d'autres modèles du magazine), j'ai choisi une formule "mesure de l'encolure x 0,70" trop serrée. Pour les prochains (la version noire est prévue pour le spectacle de danse), je ferai plus grand, ça évitera les pli-plis.
Pour le tissu, rien à redire non plus, c'est un jersey de coton blanc de tissus.net, d'une belle tenue, pas trop fin ni trop transparent... A réutiliser avec plaisir.
Et la cerise sur le gâteau, c'est que j'ai utilisé mon aiguille double avec bonheur et réussite pour la première fois de ma vie de couturière je crois bien (avant, ça n'allait pas, ça gondolait, ça ne faisait pas le point arrière correctement...) (mince, j'ai oublié de faire une photo focus!), le passage de ma machine chez le docteur des machines semble ne pas y être étranger : vive le réglage! Je ne vous dis pas que je n'ai pas frémi (à chaque morceau à coudre, manches, ourlet, col, j'ai chaque fois re-testé sur petits bouts avant de me lancer), mais je suis contente du résultat! Et j'ai fait plaisir à ma fille, ce qui est primordial, vous en conviendrez :)
Tshirt Statement, modèle Ottobre design femme 2/2017, jersey coton bio blanc, taille 34. Modifications : bande d'encolure.
Ces temps-ci, je couds donc beaucoup de jersey et je commence à réfléchir à l'achat d'une surjeteuse, donc... je suis preneuse de tous les conseils que vous auriez à me donner pour faire le bon choix!
Et pour finir toujours en douceur, une petite photo avant usage (il y a de la matière à créer dedans et aussi un petit challenge tricot à venir... !) de l'enveloppe fort jolie dont j'ai été destinataire la semaine dernière pour mon anniversaire... Encore merci Cécile, tu m'as bien gâtée! :) (et puis, il n'y a pas à tortiller, j'ADORE l'art postal, c'est tellement plus gai que les enveloppes de factures!!!)
J'ai beaucoup réfléchi à l'angle sous lequel j'allais vous présenter ce nouvel épisode couturesque.
Angle "technique" : premier test du patron gratuit de Colette, le Sorbetto. Version manches courtes. Coutures anglaises plutôt que classiques au vu de mon tissu léger léger. Taille 6 après moults hésitations : poitrine en taille 2 (gloups) taille en taille 10 (re-gloups), j'ai taillé d'après les hanches. 1 mètre de tissu en 140 suffit, et c'est pas négligeable. Résultat : c'est large aux épaules (visuellement, ça a l'air de passer, sur les photos, qu'en pensez-vous?), les pinces poitrine sont trop basses et peut-être un peu larges pour moi... mais j'aime beaucoup le pli (qui fait tout, sur une forme méga sobre), et j'aime cette encolure large, mais pas plongeante : perfect!
Angle "émotion" : j'ai coupé dans mon super coupon que je gardais jalousement (non Lila, tu ne peux pas couper dedans... Si je ne l'ai pas dit 20 fois, je ne l'ai jamais dit. Vous dire combien j'ai dû me battre pour éviter d'y trouver des trous quand enfin je me déciderai à l'utiliser) depuis tellement de temps que je ne me rappelle plus DU TOUT d'où il me vient, un voile de coton léger et très agréable à travailler néanmoins, gris aux motifs petits papillons, couleur bien peu choisie par ici, qui ira bien avec les pantalons qui pètent (il faut parfois savoir calmer le jeu). Le coupon que j'ai rêvé mille fois en mille patrons différents, que j'ai voulu mixer à tant d'autres coupons, et qui s'invite finalement seul pour vivre sa vie de joli tissu... M'enfin, on n'est pas à une incohérence près : le coupon chouchou dévolu à une prise de risque complète, sur un coup de tête. La chance : retrouver un dernier morceau du biais acheté tout exprès pour ce tissu (un gris léger, aux libellules dorées), il y a au moins autant de temps, que j'ai ensuite fini par utiliser pour autre chose mais... il m'en restait juste assez, quand ça veut bien, ça veut bien :D
Angle "grosse flemme" : j'ai rien testé AVANT de couper, j'ai décidé, j'ai coupé, alea jacta est. D'où les points de l'angle "technique" à revoir. Pourtant, j'ai bien fait les coutures anglaises. Au regard de "ça m'évite de faire des finitions au point de surjet", ça vire aussi "grosse flemme", malgré l'effort. Je n'ai pas résorbé l'embu, non, pas du tout. J'ai laissé les p'tits plis se former à l'envi, et VOUI, c'est comme ça. Aujourd'hui, c'est comme ça.
Ou encore, l'angle "défi" : mazette, on est le 27. On est le 27, et j'ai rien à montrer pour le défi Pinterest. Vite une épingle, un patron, un coupon, quelques coutures et zou.
Mais aussi, l'angle "égoïste" : mazette, on est le 27 AVRIL (et le 27 avril, c'est mon anniversaire, 44 ans, -presque- toutes mes dents), il me FAUT une cousette pour MOÂAAA (une Mélilot pour ma puce attend que le mojo de la couture précise me revienne, et un tshirt attendait qu'elle rentre de chez son père pour être essayé avant que je m'escrime sur les finitions à l'aiguille double, qui me font toujours frémir, mauvaise mère? meuh non, elle a déjà un tshirt tout neuf que je n'ai pas encore photographié sur l'animal, qu'est trop chouette et que je suis trop fière du côté de l'aiguille double, justement... Je vous en reparlerai. Je ne vous parle pas de mon safran? Non, j'en parle pas, allez, ça attendra).
Bref, quel que soit l'angle sous lequel je regarde, je me suis bien fait PLAISIR ce matin au réveil : plaisir à l'imaginer, plaisir (oui oui) plus tard à me battre avec les feuilles à scotcher (mais quelle idée de vouloir m'y mettre ce matin, quand je pars tout à l'heure pour fêter dignement l'évènement -mon anniversaire, pour les étourdies- avec ma fille et mon amoureux), puis aussi plaisir lorsqu'il a fallu m'appliquer pour les coutures anglaises, ou encore plaisir lorsque j'ai lâché (psychologiquement) sur les pinces, au moment de l'essayage (trop tardif), et puis plaisir au moment où j'ai retrouvé un bout du biais idéal, et enfin PLAISIR lorsque j'ai enfilé mon sorbetto, premier du nom par ici, avec ce joli pli qui m'plaît bien, tout simple, qui appelle à des jeux de matières et de couleurs, et à des digressions sur ses deux autres versions (sans manche et tunique)... Bref, la rapidité d'exécution et le p'tit bonheur qu'il représente font de ce top du jour un vrai PLAISIR, dont je vous reparlerai côté "portabilité"... quand il fera beau (j'ai vite renfilé mon pull après la séance photo trop rigolote avec ma puce, qui assure grave, parce que ça caille par ici, le printemps) et que je l'aurai porté plusieurs fois!
Et voilà, une participation qui marche pour le défi du 27, et un p'tit bonheur de couturière pressée qui se fait... plaisir :)
Et vous, vous épinglez ou pas (j'ai l'impression qu'il n'y a pas foule aujourd'hui, le soufflé qui retombe?)?
Grande première par ici : j'ai cousu du "République du Chiffon". Vous le savez, j'ai craqué pour Raymond (prévu dans ma collection capsule), sans toutefois être passée à l'acte. A ce sujet, je ne cherche plus à être complètement cohérente : je viens de recevoir le lainage et la doublure qui me permettront de le coudre... à l'automne!
C'est en parcourant les rayons de ma médiathèque préférée que je suis tombée sur le livre "Un été couture" (oui, mille ans après tout le monde, c'est tombé pile dans la faille spatio-temporelle durant laquelle je ne cousais ni ne bloguais) et je m'suis dit "tiens, testons donc, ça ne coûte rien". Evidemment, j'ai tellement tardé à mettre le tout en oeuvre que j'ai décalqué deux patrons dans l'urgence en choisissant une taille sans l'avoir testée... pour pouvoir rendre le-dit livre dans les délais : la robe Mathilde et la robe Eléonore, en les visualisant... en tuniques. J'ai donc (forcément) aussi loupé les petites notes en italique qui disent "pour monter la ceinture, se référer à la robe X page Y" et donc, je n'ai pas gardé trace du montage magique... J'ai improvisé quelque chose, qui me parait ok, d'autant que la finition de l'ensemble est fort sympathique, pour un modèle plutôt simple à réaliser en vérité.
Parfois, je suis étourdie.
En plus de tout ça, j'ai foncé tête baissée, ivre d'avoir retrouvée ma mac après plusieurs semaines de sevrage dur, et je n'ai pris le temps de chercher des infos sur le net... qu'après coup. J'aurais dû : j'aurais rallongé d'office la jupe de 5 cm parce que, même si j'ai minimisé l'ourlet au max, à 2 cm, c'est trop court pour mon 1,70 cm. Le tissu qui colle un peu aux collants rajoute à l'effet... Une doublure? un fond de robe? Pas encore réussi à décider...
J'aurais aussi cherché une solution pour le haut, sans doute un peu court aussi, qui grâce à l'élastique remonte trop au moindre mouvement. Cela dit, vu la coupe très évasée, je ne sais pas quelle méthode la respecterait joliment, tout en l'allongeant. Et j'aurais aussi dû... ajouter des poches! Franchement, moi, une robe sans poches : où avais-je la tête, je vous le demande!
Il y a un truc au niveau des manches à l'arrière, je croyais que ça venait de mon montage sans les explications, mais je l'ai aperçu sur d'autres versions deci-delà. En mouvement, dans la vraie vie, je dis que ça passe...
Ceci dit, j'ai déjà porté cette robe plusieurs fois, et malgré ses inconvénients, j'aime beaucoup son style (le boutonnage du haut m'avait fait craqué et je l'adore in situ surtout surtout avec ces boutons recouverts), j'adore ce tissu, qui hésite entre bleu nuit et noir sourd (selon la veste ou le gilet du jour, ça oscille... je ne parviens pas à me décider), et je serais bien tentée d'en faire une version blouse (mon idée initiale, d'ailleurs), ou re-robe, dans un tissu avec une tenue plus souple type crêpe épais (ici, ça finit par faire des plis, forcément). Bref, Eléonore, la p'tite robe qui va bien (quand même)!
Coton "Toto" motifs japonisants, boutons recouverts, taille M sans modification.
J'ai hésité à garder cette robe pour le défi de Clo de ce mois, mais la publier va me booster pour... terminer mon safran (je suis championne des arlésiennes, mais je compte bien m'améliorer en terme de délai, oh yeah) et puis, je ne peux pas dire que ce soit la version la plus aboutie qui puisse :)
Voyez la licorne et son air ravi? et ben, j'ai à peu près le même sourire aux lèvres depuis que j'ai récupéré mon engin!
Alors par gourmandise, avec avidité, et pour assouvir au plus vite mon appétit de couture, j'ai exhumé les éléments coupés de la deuxième pochette qui n'avait pas vu le jour après avoir pourtant été coupée en même temps que la première, offerte pour Noël (à voix haute, j'aurais dû retenir ma respiration pour dire tout ça d'un souffle, l'exaltation, je ne vois que ça), j'ai simplifié (grandement) l'idée initiale (je n'avais pas coupé le coton, il faut croire, ou alors je n'ai pas remis la main dessus... mmmh... passons sur cette subtile remarque de mon Surmoi qui me dit qu'il serait bon de RANGER), mais j'ai pu utiliser le petit bandeau et cette fameuse fermeture éclair dentelle que j'adore...
Pas encore bien sûre de l'usage que j'en ferai mais en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, j'avais COUSU quelque chose, et cousu quelque chose QUI VA ME SERVIR (on n'a jamais assez de pochettes, sisisi).
Bon, j'ai aussi sacrifié à de la couture utile (entendre, un scratch sur une ceinture de maintien pour le dos, glamour toujours) parce que ça s'accumule et parfois, ça devient nécessaire. Bien. Mais dans la foulée, j'ai aussi coupé et bientôt terminé... UNE ROBE (qui me plaît, qui me plaît!!!) (la liste de "todo" est lonnnngue, une chemise pour ma fille, une autre pour ma cousine, une troisième pour moi, une autre robe, des tuniques... hummm, ah oui, j'oublie mon safran!!!).
Bon week-end sous le soleil! (je sais pas vous, mais moi, j'ai couture!)
Le plan, c'était un safran V2 amélioré. Le grain de sable, c'est une machine à coudre qui prend plus de temps à se remettre que prévue (vous dire si je piaffe d'impatience!!!). Je ne parle pas du jeu des ajustements que j'ai à faire, j'ai bien réfléchi à la question après vos remarques et suggestions très aidantes (merci encore à vous toutes!!!), j'ai mes pistes bien clairement en tête et je suis plutôt confiante (hihi, on verra bien)!!!
Le plan B, c'était ma robe plantain gris à triangles turquoises brillants. Je m'en suis servi pour réaliser le petit tuto des poches intégrées...
Le grain de sable : sur le papier, on a tous les ingrédients magiques de mes autres robes plantain, un tissu que j'aime, un confort doudou, des poches, et une encolure retravaillée un peu à la hussarde (c'est franchement difficile de découdre du point élastique, donc j'y suis un peu allée aux ciseaux) qui donne une allure "col bateau" que, par bonheur, j'aime bien... Après avoir tenté une longueur mi-mollet, pour changer, et... pas aimé ça, j'ai recoupé juste au-dessus du genou. Bien. Force est de constater qu'au matin, lorsque je veux une robe pratique qui me file la pêche tout en étant confortable pour aller travailler ben... j'ai pas envie de la mettre et j'enfile aussi sec mes homards chéris!
Alors j'ai observé : - je n'ai pas de chaussures (ni d'ailleurs de gilet ou veste) qui vont bien avec. Oui, l'excuse est bidon, un peu fallacieuse, et je pourrais m'en servir pour filer aussi sec magasiner un bon coup. Mais... non... j'sais pas... j'suis pas inspirée. - j'aime beaucoup beaucoup ce tissu mais... je crois qu'il est un peu trop sportswear pour moi en total look, à l'envers total de ce que ça pourrait donner, j'ai l'impression que ça me vieillit (oui, c'est comme les p'tites fleu-fleurs sur un top ou une robe, le côté primesautier me colle toujours 10 ans de plus, c'est comme ça, chacun sa croix :D). - j'ai opté pour un montage sans pli plat mais froncé, pour changer de mes autres versions, beh... ça aussi, je crois bien que ça me plaît moyen, ça renforce encore le côté "teenager". L'erreur de débutante : ne pas avoir réussi à me projeter dans le vêtement fini!
Nous passons donc au plan C, illumination du matin, jour de publication du défi de Clo's, pour rester dans le rythme d'une publication régulière de ma "capsule escargot" : "et si je coupais pour en faire un haut jersey?". Et par la même occasion, j'ajoute une catégorie que je ne pensais pas remplir dans le défi!
Qui dit illumination du matin + panne de MàC, dit... couture à la main (je vais peut-être finir par adorer ça, à force, hum). Qui dit couture à la main sur du jersey dit finition moyenne, je reprendrai tout ça à la machine. J'ai conservé les poches pour l'instant, bien que je doute qu'elles restent discrètes, elles risquent donc fort de disparaître lors de la reprise "machine"!
EDIT technique : patron base plantain manches longues en 38, col largement étiré mais moins profond que l'original, avec une bande d'encolure, corps resserré à la base, basque de 23 cm de haut, à partir de ma taille naturelle, jersey gris à triangles bleu turquoise brillants maille "jogging" de chez Tissus Améthyste à Valence.
Verdict du premier jour (je referai un point portabilité après quelques temps) : - récupération plutôt efficace, la vision des photos me conforte dans l'idée que ça matche bien mieux en top qu'en robe, avec un jean, pour les jours cosy à la maison, ça fonctionne! - je n'ai toujours pas de gilet ou de veste vraiment assortis mais bizarrement, ça me dérange moins à première vue. - les poches devront tirer leur révérence parce que cette basque ne va pas souffrir d'être empesée de trop! - d'ailleurs, cette basque, ça me surprend d'aimer ça, je crois qu'on finit par s'habituer à tout et à force d'en voir sur de nombreuses créations, ça a dû me rentrer dans la rétine!
Je suis contente d'avoir sauvé l'affaire avec cet imprimé qui vraiment me plaît beaucoup, et puis, ça fait un top à manches longues de plus dans la garde-robe, donc validé pour l'instant. Une fois de plus, ce défi me pousse à une réflexion plus affinée sur ce qui fonctionne dans ma garde-robe, le pourquoi, les améliorations à amener (sans les remettre toujours à plus loin), vraiment toujours stimulant, c'est chouette!
C'est parti pour une nouvelle édition du défi pinterest!
Ce mois-ci, c'est grâce à ma MAC que je suis finalement passée à l'action. Du moins, à la réparation en cours de ma MAC!!! Je vous le dis que je suis encore au moins une semaine sans MAC? et que là, ça fait long???
Oui, ça peut paraître contradictoire, mais c'est bien parce que je suis sans machine à coudre que j'ai trouvé le temps et l'envie de me coller à cette épingle qui pourtant avait tout pour me plaire : grand besoin detapis de bain en lieu et place de serviettes qui traînent et gros stock de vieilles serviettes de bain à n'en plus savoir où et comment les ranger!
Bref, la parfait conjonction pour... Tadaaam :
Dis comme ça, ça semble facile, des bandes droites d'éponge, des tresses, quelques épingles, des points de couture à la main... et, ça l'est, en un sens. Mais c'est aussi long long long, comme un jour sans pain, et puis je ne sentais plus mes doigts à enfoncer des épingles puis l'aiguille dans les épaisseurs d'éponge!!! Au final, ça valait le coup : je suis contente du résultat, bien confortable dans ma salle de bain, plus moelleux que la simple serviette posée autrefois, et le mélange des couleurs "avec ce que j'avais sous la main" fonctionne assez bien.
D'une pierre deux coups : un nouvel objet fonctionnel et nécessaire, qui améliore le quotidien, ET du recyclage-rangement! J'aime!
Pour la petite histoire, j'en ai d'abord réalisé un autre (je vous le dis que j'ai passé 4 heures environ sur chacun de ces deux tapis? que j'ai enchaîné avec celui que je vous montre sitôt fini le premier, parce que je savais que sinon, jamais un deuxième ne verrait le jour -tellement c'est long, tellement ça pique, tellement l'éponge ça en fout partout, et puis un jour je vais récupérer ma MAC- ?), mais son passage en machine à laver a eu raison de mes premières coutures (reste à le reprendre, vite)... et du coup, m'a donné le tour de main pour le deuxième, plus solide!
Technique : pour réaliser ce tapis, qui fait environ 50 cm de diamètre, il m'a fallu six serviettes à main de taille moyenne. Pour l'autre, une serviette de bain et deux serviettes à main...
A l'usage, je verrai si ça sèche vite et bien, une fois les pieds mouillés plusieurs fois passés sur lui, parce que c'est épais. Mais en tout cas, rien de tel qu'un passage à l'action limite hypnotique (vous avez déjà réalisé des mètres de tresses? c'est hypnotique ET médidatif, je vous promets!!!), pour... oublier que je n'ai pas ma MAC sous la main!!!
Le docteur des machines a dit qu'elle en avait encore pour une semaine... Je suis entrain de faire mon deuil du safran pour le 31 mars... mais ça va, je gère... Du moins, à peu près... et puis je vais utiliser mon temps à décalquer des patrons, couper des tissus... qui n'auront plus qu'à glisser sous mon pied de biche tout rénové!!!
Pour rester dans la pièce d'eau : ceci n'est pas un pot de yaourt.
Dans la série des petits bonheurs Pinterest, il n'y a pas que de la couture sur mes tableaux fétiches, il y a aussi une attention portée au bio, à l'écologie. Jusque là, je n'ai pas été très téméraire sur les soins fait-maison. Mais là aussi, il suffit d'une parfaite conjonction "besoin-temps-info qui tombe au bon moment" pour franchir le pas : après quelques premiers jours très printaniers et un déo bio défaillant, une envie de changer par rapport à la pierre d'alun, pas si neutre d'utilisation, je suis tombée sur cette recette. Et là, l'envie. J'avais déjà presque tous les ingrédients à la maison (bicarbonate, fécule, huile de coco), il ne me manquait que l'huile essentielle de palmarosa, vite trouvée dans l'un de mes magasins bio préférés, et zou!
Un peu plus d'une semaine d'usage, de coups de chaud en coups de stress, me reste une délicate odeur de noix de coco et de palmarosa, bien agréable, discrète et... efficace. C'est juste un petit coup à prendre pour l'application (le bicarbonate, ça s'effrite un peu, et l'huile de coco, ça durcit), et pour l'instant, j'en suis donc très contente, à voir avec la saison chaude à venir! Côté fait maison, prévoir une petite attention à porter à la stérilisation de mes ustensiles, j'ai foncé bille en tête, la fougue du débutant, en voie de progrès :)
Ce mois-ci, j'ai aussi zieuté du côté cuisine sans gluten sur Pinterest, et j'ai testé la "supersalade" (sans la grenade, ce n'est pas de saison, et avec du chou blanc plutôt que des choux de bruxelles, histoire de faire avec ce que j'avais sous la main), qui a beaucoup plu par ici, et que j'ai déjà refaite, mais... j'ai oublié de la photographier!!!
Aujourd'hui, je reviens vers vous avec un post technique à demande d'avis intégrée!
J'ai sorti mon premier Safran de l'atelier. Ma première toile en fait. Accessoirement, tenue 100% Deer and Doe avec mon plantain noir :)
Première toile car comme vous le voyez ci-dessus, de nombreuses imperfections s'invitent à ce premier jet : des plis devant, des plis derrière, des plis sous les fesses, des plis "hanches basses" ou "moustache", ça dépend d'où on regarde, des plis aux genoux... Bref, je ne peux pas dire que ce premier essai soit transformé, mais en toute honnêteté, même si je rêvais secrètement que ce premier safran soit le graal incarné, je savais bien que j'aurais à tâtonner pour trouver les ajustements nécessaires.
Pour cet essai, j'ai pris mes mesures : taille = 42, hanches hautes = 36, hanches basses = 38. Passons le coup à l'égo du 42 à la taille, j'avais bien noté que j'étais souvent un peu serrée de ce côté-là dans mes jeans du commerce, quand bien même tout le reste tombait pile poil, et c'est d'ailleurs bien pour ça que je veux réaliser un safran suivant MA morphologie. Telle est ma quête, suivre l'étoile blablabla...
J'ai utilisé le tuto du safran september pour la gradation entre plusieurs tailles, et pour me simplifier, j'ai choisi de passer du 42 au 38 partout ensuite (ne serait-ce que pour conserver un semblant de courbe cohérente). Première difficulté, je n'ai pas tout bien compris. Je dois reprendre ça à tête reposée, pour être sûre que ma modif ait été correctement effectuée. Mon premier doute se niche donc ici.
Après, pour la réalisation, du billard : les explications sont top, je peux améliorer la précision pour les poches avant (leur approximation au niveau de l'angle est uniquement de ma faute, j'ai voulu aller vite), et c'est ma première braguette aussi bien exécutée grâce au livret de Deer and Doe, suivi les yeux fermés. La pose du bouton "jean" aussi s'est bien passée, j'avais passé commande d'un kit "au marteau" sur tissus.net : j'ai suivi les recommandations d'Eléonore et Camille pour les tissus et le matériel, pour être sûre de ne pas me planter, y compris pour ce tissu acheté pour ma "toile", un sergé stretch en fin de stock de chez eux également, très confortable.
J'ai donc plusieurs points à revoir et j'ai besoin de vos avis "sur pièces", vous voulez bien m'aider?
L'AVANT :
des plis "moustache" ou "hanches hautes" = j'hésite parce que tout dépend si je remonte le pantalon au max (dans ce cas, ça part bien du pubis) ou si je le laisse se poser tout seul (dans ce cas, les plis sont en haut des cuisses)...
lorsque je laisse le pantalon vivre sa vie, j'ai un gros problème de taille à l'entrejambe, qui n'épouse pas mon corps... D'où vient d'ailleurs ce problème, une fourche trop grande?
les genoux seraient à revoir, pourtant pas de problème de longueur à mon avis, à voir si je dois les resserrer.
sur les côtés, des plis se forment au niveau des poches... pour ne pas avoir pris le 36 en mesure hanches hautes?
AU DOS :
les plis sous les fesses, arrgh, donc oui, cette histoire de fourche!
les plis aux genoux, même motif que pour l'avant, même option à voir, sans doute...
toujours selon comment je positionne le pantalon, un dos qui baille, alors que la taille tombe au niveau de ma taille naturelle... une modif à faire?
J'ai deux gros doutes :
aurais-je tous ces problèmes si j'avais réalisé une taille 38 de haut en bas? Pourtant, je suis bien confortable dans le haut 42, pas serrée et à mon aise... le strech du tissu pourrait-il compenser tout ça???
ai-je bien réalisé la première modif du haut pour la gradation?
Bref, j'ai de nombreuses hésitations sur les modifications à tester (ou pas!), tellement que je ne sais pas par où commencer (je n'ai pas non plus envie d'y passer quinze tissus crash-test!!!)... et j'ai besoin de vous, de vos observations, de vos conseils, merci d'avance de votre aide!
En attendant de récupérer ma machine (chez le docteur des machines pour quelques jours encore... dur!), je suis d'humeur à tester une petite épingle qui me trotte pour ma salle de bains... A suivre :)
Attention, post-rivière*! * plutôt que fleuve, clin d'oeil à ma chanson de printemps préférée
Il y a quelques mois, nous avons décidé de renouer avec nos anciennes habitudes et d'organiser un vrai troc grandeur nature avec Hélène, des Filles du mercredi. En bonus, Hélène a proposé que nos deux miss de 12 ans troquent ensemble, et les filles ont joyeusement accepté de relever le défi!
Aujourd'hui, vous verrez des créations pour Hélène et sa fille de ma part, et des créations de ma L. pour C-A... Vous verrez aussi (mais seulement) cette jolie et très pratique création d'Hélène pour moi.
Petite trousse à goûter que j'ai transformé pour l'instant en trousse de toilettes :)
En effet, drôle de mésaventure : j'ai retrouvé cette création (et seulement elle) au pied des poubelles de mon immeuble, le reste du colis ayant été dérobé (je vous passe le "nous déclinons toute responsabilité" de la Poste, ou le défaitisme des policiers ou même des rares voisins que j'ai pu rencontrer à cette occasion). Bref, vivre entourée par des voleurs (au moins un), ça ne fait du bien à personne, surtout quand la créativité et la belle énergie d'échange sont négligées et non respectées à ce point.
Heureusement que je vous écris quelques temps après la tourmente, j'ai eu du mal à m'en remettre, et ce message aurait été bien plus déprimé et lassé de la condition humaine qu'aujourd'hui. Quoiqu'il en soit, merci beaucoup Hélène, de ton envoi, qui a sans surprise fait bien plaisir à quelqu'un, même si ce n'est pas moi (grrrr, dedans, il y avait une Mélilot, mais je n'ai pas dit mon dernier mot de ce côté-là!!!), et de ton soutien au long de cette enquête à rebondissements dans la recherche de colis...
Las, parlons plutôt création et couture! Hélène voulait un sac pour ses affaires de journée de travail. Echange sur les matières, la taille (zut, a priori, nous n'avions pas pris en compte l'ordinateur, qui n'y rentre pas au final!), les coloris (de ce côté-là, je sais que le rouge est une valeur sûre pour elle ♥)... et voilà :
J'avais très envie de tester cette épingle, et j'ai trouvé que le lin (lavé pour le haut et enduit pour la base) mettrai bien cette vague en valeur, qu'en pensez-vous?
Détails techniques : une fermeture éclair de 40 cm comme base pour le reste du sac, un molletonnage des parties en lin lavé (anses comprises), une triplure coton avant la doublure en nid d'abeille blanc...
Dans la vague, il y a : de la soie, du coton des îles, du coton à cerfs de noël, des planètes petit pan, du kaffe fassett...
Et puis il y a ma première pose de pieds de sac. Pas si compliqué que je pensais, au final, pour un chouette rendu. A voir leur tenue dans le temps, puisque je n'ai jamais testé, Hélène, tu me diras?
J'avais prévu une petite attention bonus pour Hélène, qui aime les patchworks américains. Mais j'ai vite compris que n'est pas patcheuse qui veut, et que mes moyens en outils de coupe (et même pour coudre) n'étaient pas à la hauteur : le motif (bear paws, trop mignon) est bien loin d'être droit. Pour la blague, je l'ai monté en sous-tasse (qu'elle pourra planquer loin si elle ne l'utilise pas!!!) et je lui ai glissé un petit porte-clef "Au bonheur des grenouilles" pour compenser!
Viennent ensuite les créations de ma puce pour sa copine au loin.
En premier, une sorte de "bullet journal" sans pression, mais avec des choses à faire, à écrire, à imaginer...
Et puis un porte-clef scoubidou et perle en fimo (L. est la seule de nous deux à user de cette technique, il faut d'ailleurs qu'elle m'initie aux canes, un de ces jours!!!) accompagné d'une innovation toute personnelle de ma L. : le scoubidou en laine!
Je vais me la jouer pas peu fière : je suis fan de ce qui sort de son imagination, voilà, c'est dit!
Pour C-A, j'ai glissé un petit sac à ouvrage sur le modèle du mien, à ses couleurs (un wax avec du bleu turquoise, doublé en jean), avec quelques petites matières à créer pour compenser sa déception d'avoir su ses créations disparues...
Ce colis-ci est arrivé à bon port et a fait plaisir, ouf! En tout cas, L. et moi nous sommes régalées à le concocter !
Pour partager ses jolis voeux de nouvelle année, Danièle m'a fait parvenir une de ses précieuses belles images brodées, "qui ne demande qu'à mener sa vie". Je l'ai d'abord imaginé en coussin, en tableau...
et finalement, c'est la logique du plaisir de faire qui l'a emporté : un sac à ouvrage, prêt à accueillir mes futurs encours tricots!
Je me suis inspirée de cette épingle-ci pour la forme générale, mais version agrandie, pour mieux mettre la broderie en valeur (et contenir l'encours, les pelotes, les aiguilles, les explications...).
Le corps tient dans un rectangle de 37x30cm. Réalisé en lin lavé gris (les photos à la lumière du matin donnent des reflets rosés mais en vrai, c'est vraiment un joli gris... gris!) doublé de cotonnid d'abeille blanc. J'ai recyclé le coton rose, doublure de la broderie, en fond patchwork pour mettre en valeur ces douces tonalités hivernales...
L'épingle repérée ne propose pas de tuto, et j'ai été bien inspirée en repensant à la technique des bretelles de la Datura de Deer and Doe : ça m'a permis d'obtenir un résultat discret pour les anses, sans couture apparente, j'adore!
Je te remercie beaucoup, Danièle, ton cadeau va continuer de m'inspirer et me tenir compagnie dans mes moments de création (que penses-tu de cette vie-là?...).
Sans transition, pour le plaisir du partage, petits plaisirs valentinois de presque printemps :macaronsGuillet (citron vert-gingembre, mamamia!!!)/Power Club d'Alain Gagnol (le scénariste d'Une vie de chat, qui écrit ici pour les ados, ma demoiselle L. et moi avons pris autant de plaisir l'une que l'autre, c'est très intelligent et bien écrit : vivement le tome 2!!!)/Bouquet de tulipes roses roses roses.
Et chez vous, Pinterest est toujours aussi inspirant?
Les commentaires récents